Minimisation des nuisances sonores au décollage des avions vers le Nord


L’ADEA a continué à suivre les dossiers correspondants en action directe auprès de l’ autorité compétente, l’ ACNUSA, et par sa participation aux réunions consultatives idoines.

Sur le plan utilisation de l’aéroport de nouvelles destinations sont prévues qui augmenteront le nombre de décollages vers le Nord, toujours privilégié, aussi faut-il veiller à la création de procédures de moindre bruit.

ADEA étudie différentes possibilités dont ce qui se pratique sur d’autres plateformes. A cet égard la proposition de trajectoire en baïonnette proposée par ADEA a été jugée risquée par la DGAC. Par contre cette dernière étudierait une nouvelle procédure qui est apparue à l’occasion de la suggestion d’ADEA.

Màj du 18 Nov 2018: Cette nouvelle solution, concernant la trajectoire latérale, étudiée en Avril 2016 par la DSNA, consiste à prolonger la trajectoire de décollage de la balise TOU (Aussonne) vers une balise fictive NEW BO 320 située à l’ Est de Merville puis vers BO322 de Grenade. Cela permettrait un gain (pour Laeq de 65dB) de 200 habitants pour Aussonne et 2000 pour Merville. Cette procédure doit être présentée officiellement à tous les utilisateurs pour accord avant d’être entérinée. Au 18 Novembre 2018 nous en sommes toujours au statu quo.

Par ailleurs la DSNA a été saisie de la demande de revoir les procédures au décollage, concernant la trajectoire verticale. En effet il est constaté que la plate-forme toulousaine est la seule parmi les grandes nationales à ne pas contraindre par des procédures précises recommandées par l’ OACI les décollages des avions. Il en résulte des montées au gré des politiques des compagnies exploitantes (en dehors du respect de pente minimale de 6% exigée pour des questions de sécurité alors que les avions peuvent, sans panne, monter bien plus rapidement )  avec impact d’autant plus important des émissions acoustiques que les avions survolent plus bas les habitations. Un dossier a été formé et soumis aux autorités. Celles-ci attendent le CCE de ce mois pour commencer à étudier la demande !!ADEA compte suivre de près cette situation.

Enfin contre l’argument que le nombre de vols n’augmente pas aussi vite que le nombre de passagers transportés une étude montre l’effet significatif de la masse au décollage sur le niveau acoustique émis, puisque cette masse résulte du plus grand taux de remplissage des appareils !

Bien entendu les effets d’application de poussée réduite au décollage pour économiser la vie des moteurs doivent également être pris en compte. Les modèles que possèdent les constructeurs ou organismes officiels permettraient d’évaluer ces effets.