Le 30 Août 2020 notre association a saisi par écrit le préfet de notre région, avec copies à l’ACNUSA, au député JF Portarieu et au maire d’Aussonne sur la nécessité urgente qu’il y a à préparer la reprise des vols de l’ Aéroport de Toulouse-Blagnac avec le souci de minimiser la gêne de la population résidant dans la zone Nord de l’ aéroport.
Cette lettre appelle, en particulier, à généraliser la procédure AOCI dite de NADP1 (« noise abatement departure procedure N°1 »- en cours d’expérimentation pour les trajectoire dites LACOU5Q et FISTO5Q), obligeant les avions à conserver une pente importante permise par la conservation des dispositifs hypersustentateurs utilisés dans la phase de montée initiale avec une vitesse acceptable pour la sécurité mais favorisant l’ascension jusqu’à l’altitude de transition de 900m(3000 pieds).
Puis nous confirmons la demande d’ une pente minimale de 8% avec poursuite de la trajectoire suivant un tracé passant par des points virtuels, dits BO320 puis BO322. A ce dernier point l’altitude des avions devrait être de l’ordre de 1800m (6000 pieds) et alors, seulement en ce point, les dispersions vers les diverses destinations pourraient être autorisées, comme déjà recommandé par l’ ACNUSA en 2017.
(Rappelons que les lois simples de la physique disent que la puissance acoustique est inversement proportionnelle au carré de la distance. Aussi un accroissement de 40% d’altitude diminue par pratiquement 2 la puissance locale au sol, soit en valeur logarithmique un gain de 3 décibels ! Bien sûr cette approche est simpliste car d’autres paramètres jouent mais la tendance est bien là. A ce propos l‘association a émis le souhait que des comparaisons de niveaux sonores avant et après application des nouvelles procédures soient effectuées par les services de l ‘état qui possèdent des enregistrements sur les micros de contrôle du bruit règlementaires, dont celui du point de survol situé à Aussonne, au stade de sport).
L’association demande que cette procédure soit appliquée à tous les décollages d’avions de transport modernes quelles que soient les destinations finales. Ainsi les survols répétés à altitudes plus basses des premiers bourgs concernés, en zones de population densifiée , comme il en existe à Aussonne, Daux, Merville et Larra, seront-ils évités. Ce point est d’autant plus important que la politique d’urbanisation (voir les récents PLUi) prévoit l’arrivée d’une population importante avec la création de multiples lotissements , dont des immeubles.
En résumé nous pensons que les pouvoirs publics doivent être conséquents dans leurs actes en mettant en priorité la santé de la population qu’ils incitent à s’installer dans notre secteur et ainsi doivent-ils pousser pour la mise en place de ces évolutions de procédures.
Note: cette démarche ne couvre pas tous les points d’améliorations que nous souhaitons par ailleurs, et bien présentés par les Associations correspondantes de la métropole, mais nous tenions à bien présenter un point de vue particulier dans l’intérêt de la population locale concernant les procédures des décollages vers .le Nord (QFU 32).
Nous attendons avec un vif intérêt la position que prendront les autorités, dans le présent contexte mettant en exergue l’attente de la population pour un Environnement davantage considéré dans les diverses activités anthropiques.